23 Min

[GUIDE] Comment réussir ses rattrapages en droit ?

Mis à jour : janv. 4

Conseils > Organisation et productivité

Les résultats des examens sont tombés, vous devez aller aux rattrapages… Mais comment se déroulent-ils ? Sont-ils obligatoires ? Plus difficiles que les partiels ? Quelles matières sont à rattraper ? Et quelles notes seront gardées ? Pas de panique, la Team Pamplemousse vous répond et vous donne les meilleurs conseils pour réussir vos rattrapages 🤔.


Sommaire :

🤔 Comment réussir ses rattrapages en droit ?

 Comment se passent les rattrapages ?

📚 Quelles matières choisir pour les rattrapages ?

🏃‍♀️ Comment ne pas aller en rattrapage en fac ?

📝 En résumé, comment avoir une bonne note aux rattrapages ?


Comme des centaines (voire des milliers ?) d’étudiants en droit chaque année, vous venez d’apprendre la mauvaise nouvelle : vous devez passer aux rattrapages. Rassurez-vous, ce n’est pas une fatalité et cela ne vous empêchera pas de réussir plus tard. En revanche, vous perdrez peut être quelques jours de vacances…

Quoi qu’il en soit, il est important de relativiser cet échec, et surtout de bien vous préparer pour réussir vos rattrapages avec brio 🤔. Dans cet article, nous allons vous expliquer en détail comment se déroulent les rattrapages, comment éviter d’y retourner et surtout, comment les passer haut la main !

Vous trouverez même le témoignage d’une super étudiante, Cléa, qui a réussi à valider 12 matières aux rattrapages ! Alors, prêt(e) à devenir un(e) meilleur(e) juriste ? C’est parti !

Comment réussir ses rattrapages en droit ?

🤔 Pour réussir vos rattrapages en droit, que vous soyez à Assas, Nice, Montpellier, Nanterre, Tours, Angers, Lyon 3 ou n’importe où ailleurs, vous devez prendre de la hauteur, évaluer vos compétences, vos forces et vos erreurs, et travailler avec rigueur, organisation et stratégie !

La réussite, ce n’est pas uniquement une recette à suivre, c’est aussi un état d’esprit. Et chez Pamplemousse, c’est cet état d’esprit que l’on veut vous transmettre ! Voici donc 9 conseils pour réussir vos rattrapages et valider votre année !

Conseil 1 : Acceptez et relativisez la nouvelle

L’annonce de la nouvelle d’un passage aux rattrapages n’est jamais agréable à recevoir. Souvent, elle est perçue comme un échec. Mais tout est relatif, car l’échec dépend de ce que l’on en fait. Il dépend de notre perception des choses.

Pour certains, le verre est à moitié plein, pour d’autres, à moitié vide. Pour tous, les rattrapages doivent être accueillis comme une chance de progresser ! On vous laisse une opportunité de vous… rattraper. C’est positif, non ?

C’est l’occasion de faire un bilan des + et des - pour corriger ce qui a dysfonctionné et valoriser vos dossiers. Mieux vaut passer aux rattrapages avec 12 que du premier coup avec 10, non ?

Passer aux rattrapages n’est pas un problème, pas plus que redoubler. Ne le voyez pas comme un échec.

Le seul échec serait d’abandonner, de baisser les bras.

Tant que tout n’est pas terminé, il faut garder le cap, y aller, avancer et voir ce que ça va donner.

Pour autant, il est important de vous écouter et de vivre vos émotions. Être triste, anxieux ou en colère est normal. Rien ne sert de les refouler. Vivez vos émotions, partagez-les avec des proches de confiance, pleurez si les larmes coulent et le lendemain, reprenez-vous.

Ne cherchez pas un coupable, ce ne sont ni les profs qui ne savent pas ni le système qui complote contre vous.

Une fois l’étape des lamentations passée, ne vous découragez pas. Les rattrapages sont une seconde chance, il serait dommage de perdre votre motivation et de tout lâcher parce que cette embûche se présente sur votre chemin.

Comme on le dit souvent dans notre newsletter du bonheur, après l’orage, il y a le soleil. D’ailleurs, ne dit-on pas qu’il faut apprendre à danser sous la pluie, plutôt qu’attendre que l’orage passe (Sénèque). Eh bien ! Dansez maintenant, dirait la Cigale (La Fontaine). Nous, on vous dit plutôt « rebondissez maintenant ».


🎤 Témoignage : « Des étudiants qui passent aux rattrapages, j’en vois et revois. Dépités, démoralisés, au bout du rouleau, avec le sentiment que le ciel leur tombe sur la tête.

Ils perdent espoir, se sentent à bout de forces ayant l’impression de fournir des efforts en vain. Ils veulent lâcher, abandonner, baisser les bras et se réorienter… Alors qu’ils aiment le droit et ne se voient pas faire autre chose.

Après de longs échanges, ils finissent par reprendre confiance et ils y vont. Ils passent les rattrapages, réussissent ou échouent, passent ou redoublent, mais finissent toujours par atteindre leurs objectifs. Tant qu’on n’abandonne pas, la réussite est au bout du chemin. Peu importe le nombre d’années que cela demande. La patience permet d’accomplir de belles choses et d’être épanoui, ça n’a pas de prix. », Sofia, Chargée de TD.


Conseil 2 : Évaluez votre niveau

Plutôt que de chercher qui pourrait être responsable de vos mauvaises notes, faites une introspection pour évaluer votre niveau : revoyez vos copies et vos méthodes de travail.

L’idée des rattrapages, c’est bien de se rattraper, non ? Alors, encore une fois, prenez de la hauteur pour mieux avancer !

Analysez vos copies

Analyser vos copies, celles de vos camarades ou encore celles proposées sur le site, est le meilleur moyen de comprendre vos erreurs, ce qui vous permettra de réussir vos rattrapages. Évaluez votre niveau par rapport à vos notes pour savoir quoi cibler, et étudiez les annotations pour savoir quoi corriger.

Au-delà, en principe, vous n’êtes pas aux rattrapages pour ces notes, mais pour information :

● De 10 à 13 → la méthodologie est comprise, mais encore bancale, il faut gagner en

rigueur (utilisation correcte des termes, dichotomie intéressante, lien entre les

éléments du cours sont à revoir). D’ailleurs, pour vous aider à être rigoureux, nous

avons recensé plein d’erreurs de français juridique à ne plus commettre en 85

Flashcards !  ;

● À partir de 13 → le cours est appris, compris et la méthodologie juridique maîtrisée. Il y

a seulement des incohérences, maladresses ou problèmes de rigueur ;


🎤 Témoignage : « À la fac, les étudiants qui progressent sont ceux qui analysent les remarques sur les copies. Certains en rendent plusieurs et commettent toujours les mêmes erreurs récurrentes) parce qu’ils ne lisent pas les annotations.

D’autres, en revanche, les lisent et viennent m’interroger quand ils ne comprennent pas comment « mieux faire » ou « pourquoi c’est faux, j’ai mis la même chose que vous ». On en discute, ils comprennent qu’ils n’ont pas « mis la même chose » que moi, car un raisonnement est propre à une personne, à la manière dont elle interprète le droit. Et généralement ces étudiants qui commencent l’année avec 6 en TD finissent avec 15 au partiel final en CM. Le plus important n’est pas la chute, n’est-ce pas ? C’est l’atterrissage. La manière dont on exploite cette mauvaise nouvelle pour en faire un parachute et s’envoler ! Quant aux erreurs récurrentes :

  Un plan fourre-tout → l’étudiant veut juste caser son cours parce que ça colle à

l’intitulé du sujet.

Mais, qui mettrait du paprika et des petits pois dans des cookies tout chocolat ? Ce n’est pas parce qu’on a les ingrédients dans le placard, qu’on doit cuisiner, qu’il faut à tout prix utiliser tout ce qu’on trouve sous notre main.

Le plan doit répondre à la problématique et cette dernière doit constituer votre approche juridique du sujet.

  Un manque de rigueur dans l’emploi des termes → la nullité et la résolution ne

sont pas synonymes. Le Parlement ne représente pas le peuple, c’est un raccourci.

Napoléon n’a pas écrit la Constitution du 4 octobre 1958. Le juge aux affaires familiales

n’est pas caractérisé par l’usus, le fructus et l’abusus. Le parent qui veut demander un

changement de prénom n’a pas à écrire une lettre de motivation.

Des exemples comme ceux-ci, j’en ai des tonnes. Au-delà d’un problème de rigueur, ils trahissent un manque de compréhension du cours et donc un raisonnement biaisé.

  Un défaut de fondements juridiques → l’étudiant me sort des informations

aléatoires, des avis (politiques parfois ! On fait du droit, juste ciel !), mais ne les corrobore

jamais avec des fondements juridiques (dispositions normatives, jurisprudence, ou

encore points de vue doctrinaux) ;

  Une introduction qui n’introduit pas et qui finit dans le I. A. → l’étudiant prend

des pincettes. Il se dit « ça, je le garde pour le I. A. », si vous pensez de cette manière,

fuyez !

Plus sérieusement, si cette pensée vous vient à l’esprit, mettez ces éléments en introduction. C’est là qu’est leur place. Sinon, vous manquez des points dans l’introduction et vous n’en gagnez pas dans le I. A. Ce dernier est le début du raisonnement, pas la fin de l’introduction.

Un devoir bâclé sur la forme → illisible, rempli de fautes, syntaxe douteuse. Un

ensemble de paramètres qui, malheureusement, donne une mauvaise impression ;

Une mauvaise gestion du temps → on n’en parle pas suffisamment, mais les

étudiants ne savent pas gérer leur temps, donc souvent « nan, mais Madame, c’était

trop long ».

Pas le moins du monde (bon, c’est vrai, parfois, ça arrive). Mais, un étudiant qui maîtrise son cours ET la méthodologie réussit toujours à terminer dans les temps (et même avant, ce qui lui laisse le temps de se relire pour corriger l’orthographe !).

Pour apprendre à gérer son temps, il faut s’entraîner et travailler avec les bons outils. Il n’y a pas de secret.

Combien d’étudiants se perdent le jour J parce qu’ils ont préféré décorer leur Code civil comme un sapin de Noël, plutôt que d’apprendre à l’utiliser en préparant les TD ? Le jour de l’examen, ils ne savent pas où chercher, perdent du temps et ne terminent pas leur devoir. Résultats ? Rattrapages.

Donc, à moins de vouloir faire décorateur d’intérieur (et encore, il y a une marge de progression à avoir), investissez votre temps utilement et apprenez à utiliser le Code, plutôt qu’à le décorer pour vous rassurer. », Sofia, Chargée de TD et membre de la Team Pamplemousse.


Analyser votre méthode de travail

Si vous passez aux rattrapages, il est probable que votre méthode de travail doive être changée. Profitez donc des rattrapages pour l’analyser et pour adapter vos révisions !

Changer votre méthode de travail

Travailler jour et nuit, apprendre des annales par cœur, ou lire le cours sans le comprendre ne fonctionnera jamais. Parole de pamplemousse…

Il faut travailler intelligemment :

Apprendre le plan du cours pour comprendre la structure et les idées principales

qui guident la matière ;

Faire ou refaire les exercices de TD pour vous exercer ;

Comprendre le cours lorsque vous l’étudiez après avoir appris le plan. Si vous avez

un doute, ne connaissez pas un terme, ne les ignorez pas. Faites des recherches,

consultez un dictionnaire de vocabulaire juridique ou allez lire des articles de doctrine

(il y en a souvent dans vos plaquettes de TD, surtout en droit constitutionnel, et ils ne

sont pas là pour décorer…) ;

Être méthodique et organisé, on y revient plus tard.

Comment réviser pour les rattrapages ?

Afin de réviser pour les rattrapages, adaptez votre programme selon différents paramètres :

Le temps imparti pour réviser avant la date des rattrapages  ;

La maîtrise que vous avez des matières  ;

L’ampleur des dégâts (rattraper un 5 n’est pas la même chose que rattraper un 8, il

faut être réaliste)  ;

Votre type de mémoire : un visuel ne révisera pas de la même manière qu’un

kinesthésique ou qu’un auditif. Apprenez à vous connaître pour voir la manière dont

vous retenez le mieux les informations et révisez en conséquence.

Il existe différentes manières de réviser selon votre capacité à retenir les informations.

Pensez aux fiches de révisions ou aux flashcards qui aident à revoir les grandes lignes d’un cours, à condition, évidemment, d’en avoir appris le contenu préalablement.

Vous pouvez réaliser des mindmaps qui aident à concentrer l’essentiel d’un cours de manière visuelle et organisée.

Vous pouvez en discuter avec vos amis, pour mieux retenir en confrontant les points de vue ou encore créer des histoires autour du cours pour faciliter la rétention des éléments.

Conseil 3 : Se motiver à travailler

Une fois cette introspection réalisée, il est temps de se motiver à travailler. Peut-être que vous douterez, que vous remettrez en doute votre place en droit, que vous penserez « à quoi bon ? Je n’y arriverai jamais ». Ces croyances limitantes sont fausses.

Vous y arriverez, cette année ou la suivante. Vous réussirez et atteindrez vos objectifs. Alors, motivez-vous.

Pourquoi insiste-t-on autant sur ce point ? Tout simplement parce que dans la plupart des cas, les rattrapages auront lieu pendant les vacances. Autrement dit, il est probable que vous commenciez à réviser, puis que l’envie de rejoindre vos amis en soirée ou en week-ends vous prenne…

Alors, comment réussir à rester motivé(e) face à toutes les tentations que peuvent apporter la période estivale ?

En vous rappelant votre objectif : pourquoi avez-vous choisi les études de droit ? Quelle est la raison pour laquelle vous vous investissez autant dans cette filière ? Souhaitez-vous passer en année supérieure ?

Que soit pour être avocat en droit du travail, clerc de notaire, juge d’instruction, greffier, ou que vous fassiez une reconversion professionnelle ou une reprise d’études, gardez votre objectif en tête et dites-vous que vous devez vous donner les moyens d’y arriver !

C’est ce qu’a fait Cléa, qui a validé 12 matières aux rattrapages !

Pamplemousse : Avec le recul, sais-tu pourquoi tu es allée aux rattrapages ?

Cléa : « Je suis allée aux rattrapages en L2 à cause de mon manque de motivation. Après avoir fait 2 L1, c’est dur de se dire qu’on va avoir la L2 AJAC du 1er coup. »

Pamplemousse : Aurais-tu pu mieux faire face aux problèmes qui t’ont menée aux rattrapages ?

Cléa : « Je n’aime pas ressasser le passé ! Mais c’est sûr que si j’avais été dans un état d’esprit plus positif, que j’avais cru un peu plus en moi et que j’avais été mieux organisée, j’aurais été capable de mieux faire ! »

Pamplemousse : Ça a dû te mettre un coup au moral d’être aux rattrapages, comment es-tu restée motivée ?

Cléa : « C’est dur mentalement. Le pire, c’est d’avoir les résultats seulement 2 semaines avant le début des épreuves de rattrapages. Du coup, si les résultats obtenus sont moins bons que ce qui était attendu, on se met à se poser plein de questions :

Suis-je vraiment fait pour ça ? ;

Dois-je arrêter les frais dès maintenant ? ;

Est-ce que cela vaut réellement le coup d’aller aux rattrapages ?

Personnellement, je n’avais pas envie d’aller aux rattrapages en L2, mais j’avais déjà fait l’erreur en L1 et mes proches m’en ont voulu. Et ce n’était pas parce que j’avais raté ma L1 mais parce que je n'avais pas mis toutes les chances de mon côté pour réussir.

Mon conseil, c’est de décider avant d’avoir les résultats d’aller aux rattrapages si le cas se présentait. Et cela, quoiqu'il se passe, même si vous avez toutes les matières des 2 semestres à repasser. Vous vous dites “c’est impossible !” ? Eh bien, je l’ai fait ! Tout est possible à qui ose et à qui y croit ! »

Alors les pépins, que sont quelques jours de révisions à côté de plusieurs années à exercer un métier qui vous plait ? Alors mettez-vous en mouvement et commencez à travailler de manière organisée (on y arrive, promis !).

Conseil 4 : Réviser de façon stratégique

La stratégie est indispensable pour réussir ses rattrapages.

Eh oui, n’avez-vous jamais entendu qu’il faut réfléchir avant d’agir ?

Savoir où gagner des points

Sachez où gagner des points : à l’écrit, comme à l’oral, vous devez viser ce qui rapporte.

Par exemple, une phrase d’accroche ne détermine pas votre note. Certes, elle peut vous apporter le point en plus, mais ce n’est pas en passant 45 minutes à la chercher que vous réussirez. Investissez votre temps au bon endroit !

Et à l’oral ? Vous devez témoigner au correcteur votre capacité à argumenter avec la parole. L’oral n’est absolument pas l’occasion de vous lâcher et de raconter votre vie sens dessus dessous.

Petit tips : ayez toujours le plan du cours dans la tête, il aide à être organisé dans ses pensées.

Ce qui rapport des points à l'oral

Ne pas faire d’impasses

Non, on vous voit venir, faire une impasse n’est pas un bon plan. On ne saute pas un chapitre d’histoire du droit en se disant, on tente, avec un peu de chance, il ne tombera pas. On l’a fait avant vous, et on vous assure qu’on a déjà eu de meilleures idées…

Certes, vous pouvez (devez, même) faire des choix sur les matières pour lesquelles vous allez fournir plus d’efforts lors de votre préparation des rattrapages. Pour autant, n’en manquez aucune. Travaillez-les toutes, plus ou moins intensément.

Donnez votre énergie pour les matières dans lesquelles vos notes sont les plus basses, c’est avec elles que vous allez bien faire augmenter votre moyenne. Il faut faire des calculs pour réussir ses rattrapages avec stratégie.

Oui, on le sait, vous n’avez pas choisi le droit pour faire des mathématiques… Mais là, vos révisions doivent être stratégiques !

Se renseigner sur les modalités

En amont des rattrapages, renseignez-vous sur les modalités prévues pour les examens. Sollicitez les enseignants pour savoir quel exercice juridique sera donné. C’est utile pour vous entraîner et savoir sur quoi vous concentrer pendant les révisions des rattrapages.


❤️ Le saviez-vous ? Certaines universités mettent en place des règles particulières. Par exemple, à l’université Paul-Valéry Montpellier 3, les rattrapages sont ouverts à tous les étudiants qui veulent retenter leur chance, peu importe les notes qu’ils ont obtenues.


Et le statut AJAC, bonne ou mauvaise stratégie ?

Le statut AJAC (« ajourné mais autorisé à composer ») permet de passer dans l’année supérieure sans valider l’année en cours.

Par exemple, vous êtes en L2, vous avez validé votre premier semestre, mais pas votre second semestre. Eh bien, vous pouvez tout de même passer en L3, mais au moment des partiels du second semestre de la L3, vous devrez également passer vos examens de L2.


⚠️ Attention : le statut AJAC n’est pas le même dans toutes les facultés. Parfois, il n’existe pas, et il peut aussi être soumis à la validation d’un certain nombre de matières.


Pamplemousse : Cléa, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton statut AJAC ?

Cléa : « C’est un peu avoir le cul entre deux chaises. Je n’étais pas réellement en L1 puisque j’avais validé la majorité de mes matières, mais je n’étais pas réellement en L2 non plus parce que je n’avais pas validé ma L1. Dans ce cas, il faut toujours privilégier la L1 sur la L2.

J’ai trouvé ce statut dur mentalement parlant. Au lieu d’avoir 3 TD par semaine, j'en avais 4. Il fallait travailler plus dur que les autres années et donner le meilleur de soi-même. Forcément, qui dit 4 matières en plus dit 4 cours en plus et 4 examens en plus.

Je pense qu’il ne faut pas partir en se disant “cool, je suis passée”. Il faut se dire “c’est bien, je suis arrivée en L2 (par exemple) mais n’ayant pas validé ma L1, il faudra donc que je travaille plus ou différemment pour que je réussisse à rattraper mon retard” »

Pamplemousse : Alors, qu’est-ce qui t’a motivée à aller jusqu’au bout ?

Cléa : « Ce sont toutes les choses extérieures. Les proches qui vous motivent. D’ailleurs, il est important de vous écarter de ceux qui ne vous motivent pas. Et c’est aussi l’avenir : le master de vos rêves, le métier de vos rêves. Il faut penser à long-terme et non à court terme ! »

Pamplemousse : Tu retiens quoi de ce passage de justesse ?

Cléa : « Tout est possible ;). Par contre, avant d'en arriver à ce point, essayez quand même de vous organiser pour les partiels qui arrivent et de montrer que vous êtes les meilleurs ! »

Conseil 5 : Être organisé

Être organisé est indispensable si vous voulez réussir vos rattrapages. Et cette organisation se fait en deux temps (promis, on ne divisera pas notre propos en deux-sous parties…).

1. Vous devez organiser votre temps. Pendant les rattrapages, votre temps est

encore plus précieux qu’il l’est habituellement, donc il faut le REN-TA-BI-LI-SER. Pour

cela, découpez votre emploi du temps en fonction de vos périodes de productivité,

afin de ne travailler que lorsque vous serez pleinement concentré.

Vous pouvez utiliser un agenda, un emploi du temps fait main ou préparé sur Excel,

peu importe ! L’important est que vos périodes de travail (mais aussi vos pauses) soient

notées quelque part.

Essayez d’être ambitieux mais réaliste, l’objectif est que vous ne dérogiez pas à ces

créneaux.


Et parce qu’on sait qu’au-delà de réussir vos examens vous voulez aussi devenir un as de la productivité, voici un ebook sur les 9 lois du temps.


2. Vous devez organiser vos révisions. Pour mieux affronter votre charge de travail,

vous devez la découper. Fixez-vous des objectifs à tenir pour ne pas naviguer sans

finalité. Il peut s’agir d’un nombre de pages à revoir, d’un chapitre à terminer de

compléter, d’un exercice à refaire, peu importe.

En quantifiant, vous savez quoi et quand réviser. A priori, cela vous assure de ne pas

faire d’impasse sur un cours et surtout, de ne pas prendre de retard dans vos révisions !

Pensez à avoir des objectifs par jour (court terme), par semaine (moyen terme) et par

mois (long terme).

Pamplemousse : Cléa, peux-tu nous dire comment est arrivée l’accumulation de retard pour toi ?

Cléa : « La procrastination ? Tout étudiant connaît ça. Au début, on n’a pas la motivation, puis le travail s’accumule… alors, on a encore moins envie et le travail s’accumule encore plus. Finalement, on révise 2 jours avant les galops d’essai (colles pour les intimes) ou avant les partiels et ça ne suffit pas. »

Conseil 6 : Être discipliné

Pendant les rattrapages, être discipliné est fondamental, car la motivation va être (très) fluctuante. Eh oui ! Vous êtes censé être au top de la motivation alors que vous avez probablement pleuré vos jours de vacances perdus et mangé la moitié de votre tablette de chocolat…

Donc pour faire face à ce potentiel manque d’énergie - parce que oui, il y aura des jours avec mais aussi des jours sans - votre meilleur allié sera la discipline. En fait, c’est un peu le SAM du groupe, le plan B qui vient toujours vous sauver.

La discipline vous permet de faire les choses sans vous poser de question (un peu comme un robot quoi). Vous avez ancré une habitude dans votre cerveau, et qu’il pleuve, qu’il vente, ou que votre personnage de série préféré soit mort, vous allez réaliser cette habitude.

Ici, s’il s’agit de réviser efficacement et avec stratégie, alors vous allez simplement prendre vos cours et les revoir. Vous allez continuer, travailler, tout donner, parce que vous devez le faire, même si vous n’en avez pas l’envie. L’issue est proche. Il ne faut pas baisser les bras si près du but.


💡 Bon à savoir : connaissez-vous la règle des 5 secondes ? Quand vous n’avez pas envie de faire quelque chose, comptez jusqu’à 5, levez-vous et faites-le. Ne vous posez pas de questions. Une fois que le décompte est terminé, à vous de jouer ! Promis, face à la flemme, cette technique est incroyable !


Conseil 7 : S’entraîner

L’entraînement est la clé de la réussite dans tous les domaines et les rattrapages en droit n’y font pas exception.

Eh oui, c’est en s’entraînant qu’on découvre ses lacunes, ses facilités, sa maîtrise (ou non) de la méthodologie, etc.

En réalité, c’est comme en sport : on ne va pas courir un marathon sans avoir appris à courir ou à respirer. Enfin, vous pouvez essayer, mais le résultat ne risque pas d’être très concluant…

Pour bien préparer vos rattrapages, vous devez donc vous entraîner au maximum.

🖋️ Refaites les exercices de TD ;

📚 Procurez-vous les sujets des années précédentes pour savoir à quelle sauce vous

allez être savourés ;

🕣 Travaillez en conditions d’examen pour apprendre à gérer votre temps.


🎤 Témoignage : « Du haut de ma petite expérience, j’ai constaté que les étudiants qui réussissent - en rattrapages ou en première session -, sont ceux qui s’entraînent, rendent des devoirs, analysent leurs notes, essaient encore et encore.

Ils gèrent mieux leur stress, leur temps et leurs connaissances sont mieux mobilisées. Plus ils essaient, plus les devoirs deviennent intéressants, structurés et cohérents.

Je leur propose souvent de réaliser un exercice : retrouver leurs premières copies et voir comme ils ont évolué. En général, ils sont ravis, car ils voient eux-mêmes qu’ils ont progressé. C’est encourageant », Sofia, Chargée de TD.


Conseil 8 : Se reposer

Se reposer, aka le conseil le plus sous-estimé par tous les étudiants en droit !

Cela vous semble simple, mais pourtant vous êtes 40 % à faire des nuits blanches avant un partiel ou un examen en rattrapage !

Or, pour fonctionner correctement - et donc pour réussir vos examens avec brio - votre cerveau a besoin de sommeil et votre corps de repos. Et ce, d’autant plus que la période de rattrapages est particulièrement éprouvante, physiquement comme moralement.

Vous devez vous remettre au travail après avoir terminé un semestre, et parfois, dans un laps de temps assez réduit. Pour autant, vous devez prendre soin de vous, pour mettre votre corps dans les meilleures conditions possibles.

Oui oui, ce n’est pas en s’acharnant jusqu’à 4 h du matin comme certains le préconisent, que vous allez y arriver. Au bout du compte, vous serez épuisé et le jour J, le plus important, celui des rattrapages, vous serez tellement épuisé que votre travail ne sera pas cohérent.

Mais comment faire pour se reposer pendant les périodes de révisions ?

Il faut respecter une équation (promis, elle est simple) : temps de repos = temps de travail. Traduit en français, vous devez vous reposer autant que vous travaillez.

On ne vous parle pas nécessairement de dormir, mais de vous vider la tête : c’est le repos psychologique. Vous pouvez très bien aller faire votre sport, regarder une série, faire le ménage, cuisiner, sortir entre amis, bref, tout ce qui vous allège l’esprit.

Néanmoins, on vous le rappelle tout de même, ne négligez pas votre sommeil les pépins ! 7 à 9 heures par nuit semble correct et il est important de se coucher à des horaires réguliers (on évite le 4 h du matin 12 h. Certes, vous avez 8 h, mais la qualité du sommeil n’est pas la même…).

Conseil 9 : Prendre attache avec un enseignant

Échanger avec un enseignant peut être très bénéfique, surtout si vous avez l’impression de donner le meilleur de vous-même, sans pour autant progresser.

Qu’il s’agisse de votre chargé de TD ou d’un professeur particulier, parfois, une aide extérieure (d’une personne compétente !) peut être un véritable tremplin pour devenir un meilleur juriste.

Il ou elle pourra vous aider à mieux comprendre les attentes, vos erreurs mais aussi vos atouts. Si vous doutez, avez peur, avez besoin d’être rassuré, souhaitez progresser, vous trouverez toujours une main tendue. Il suffit de demander

Rapprochez-vous d’un enseignant qui le veut bien (on parle évidemment dans le cadre scolaire exclusivement !) et prenez ce qui vous renforce.

Comment se passent les rattrapages ?

 En faculté, les rattrapages interviennent lorsque vous n’avez pas validé un semestre ou une année. Dès la L1 Droit, vous pouvez passer en deuxième session (les partiels constituant la première session).

Vous souhaitez savoir si vous êtes concerné, s’ils sont plus difficiles ou si vous êtes obligé de vous y rendre ? Vous avez envie de connaitre les matières que vous pouvez choisir, les modalités de notation ou encore les périodes ? Prenez des notes les pépins, vous êtes au bon endroit ✏️.

Comment savoir si on va aux rattrapages ?

Pour savoir si vous allez aux rattrapages, il suffit de vérifier :

Si vous n’avez pas validé votre semestre ou l’année (la mention « ajourné » ou « 

aj » figure généralement sur le relevé de notes).

Néanmoins, il y a des universités qui pratiquent encore le système de compensation. Ainsi, ne pas avoir validé un semestre ne signifie pas que vous n’aurez pas l’année, car si vous compensez, vous n’avez pas à passer les rattrapages.

Par exemple, vous avez 9,7 au semestre 1, mais 10,4 au semestre 2, ce qui vous donne 10,1 à l’année. Vous pouvez intégrer votre L2 ! Sauf si la compensation ne se fait pas...

Attendez, on vous illustre ça pour que vous compreniez mieux :

Quoi qu’il en soit, renseignez-vous auprès de la scolarité de votre université.

Si vous êtes défaillant (la mention « DEF »)*, c’est-à-dire que vous avez manqué un

examen et que ça n’est pas justifié, vous devrez le rattraper en deuxième session. Eh

oui, en cas d’absence, vous n’avez aucune note, pas même un 0/20 (en même temps,

il est difficile de noter une copie qui n’existe pas…) ! Vous devez simplement repasser

l’examen.

*Selon les universités, vous pouvez trouver d’autres mentions comme « refusé », par exemple.

Qui peut aller aux rattrapages ?

En principe, les seules personnes qui peuvent aller aux rattrapages sont celles qui n’ont pas validé ou celles qui sont défaillantes.

Si vous avez validé votre semestre ou votre année, même avec des notes sous la moyenne (merci la compensation), vous ne pouvez pas aller aux rattrapages.

Toutefois, pensez à vous renseigner auprès de votre faculté, il se peut qu’il existe des régimes dérogatoires.

Est-on obligé d’aller aux rattrapages ?

Aller aux rattrapages n’est pas fondamentalement obligatoire. On s’explique : si vous n’y allez pas, le personnel de la scolarité ne viendra pas vous chercher chez vous.

Néanmoins, vous êtes supposé vous y rendre, c’est une seconde chance qui vous est offerte. Si vous n’y allez pas, vous redoublez simplement l’année.


💡 Bon à savoir : dans certains cas, vous y rendre peut devenir une obligation : si vous êtes boursier, ne pas y aller peut vous faire perdre cette rentrée d’argent, car vous avez une obligation d’assiduité, y compris aux sessions de rattrapages. Dans ce cas, une absence aux rattrapages peut coûter cher !


Quand se déroulent les rattrapages ?

La période des rattrapages dépend des universités. Dans la plupart des facultés, les rattrapages sont organisés en fin d’année universitaire, soit en juin ou en juillet.

Néanmoins, dans certains cas, notamment pour les étudiants à distance, il arrive que les rattrapages aient lieu en septembre.

En somme, tout dépend des facultés (une fois de plus…). Il faut consulter les modalités de la session 2 d’examens dès le début de l’année pour savoir comment vous organiser (et partir en vacances ⛱️).

Comment s’inscrire aux rattrapages ?

En principe, vous n’avez pas besoin de vous inscrire aux rattrapages. C’est automatique. Mais, renseignez-vous, il se peut que certaines universités aient des modalités spécifiques !

Quelle moyenne pour aller aux rattrapages en fac ?

En principe, la moyenne pour aller aux rattrapages doit être inférieure à 10/20 à l’année (voire au semestre s’il n’y a pas de compensation). Néanmoins, par prudence, renseignez-vous auprès de votre faculté pour savoir comment fonctionnent les rattrapages.


🎤 Témoignage : « C'est tellement différent d'une université à l'autre. Comme je travaille avec beaucoup d'étudiants de partout, j'ai pas mal de systèmes différents avec lesquels composer. C'est très vaste. Par exemple, il y a des facs dans lesquelles si l’étudiant ne valide pas ses matières fondamentales, il ne peut pas valider son année ! », Sofia, Chargée de TD.


⚠️ Attention : il y a des cas dans lesquels des notes sont éliminatoires. Par exemple, en dessous de 8 à une unité, la note peut être éliminatoire, il n’est donc pas possible de passer les rattrapages. On se répète, mais une fois encore, pensez à vous renseigner auprès de votre université !

Est-ce que les rattrapages sont plus faciles que les partiels ?

Les rattrapages ne sont ni plus simples ni plus difficiles. Tout dépend de l’enseignant, de la matière, de votre état de fatigue, de vos connaissances et de vos entraînements.

Par exemple, ils vous paraîtront plus faciles si vous n’avez pas cessé de réviser depuis l’annonce des résultats du semestre. Eh oui, plusieurs jours/semaines de révisions en plus, ce n’est pas négligeable !

Quoi qu’il en soit, si vous apprenez en découvrant vos notes que vous allez aux rattrapages, vous ne devez pas vous paralyser (oui, on sait, c’est plus facile à dire qu’à faire). Il faut relativiser, rebondir et avancer.

On vous encourage et on sait que c’est possible, car certains de nos pépins comme Cléa ont validé jusqu’à 12 matières aux rattrapages ! Et même si c’est dur, cette résilience montre que quand on veut, on peut y arriver.

Et comment rebondir ? Avec un entraînement méthodologique, sérieux et réfléchi. C’est cette implication qui vous fera progresser. D’ailleurs, suivre cet entrainement est le chemin qui vous mènera vers le sentiment que vos examens sont plus simples à affronter que lors de la première session.

Et parce que chez Pamplemousse, on sait que vous aimez les conseils juteux, nous avons interrogé Sofia, chargée de TD en Droit constitutionnel. Elle répond à une question que vous vous posez tous :

Comment les profs notent-ils aux rattrapages ?

🎤 Sofia : « Comme en première session. Il n’y a pas de barème partiel/contrôle continu VS rattrapages. Les attentes sont les mêmes, on souhaite que l’étudiant raisonne à l’appui de ses connaissances, qu’il les utilise pour réfléchir et montrer comment il sait composer avec les normes. Donc, je dirais qu’ils notent toujours de la même manière : en attendant que l’étudiant utilise les connaissances, pas qu’il les récite. »

Quelles matières choisir pour les rattrapages ?

📚

Il n’y a pas à « choisir » de matières, comme c’est le cas pour les rattrapages au baccalauréat. À l’université, du moment où vous n’avez pas validé l’année, vous pouvez repasser toutes les matières dans lesquelles vous n’avez pas eu la moyenne.

Pour savoir les matières que vous devez passer, il suffit de relever celles où vous n’atteignez pas la note exigée, ce fameux 10.

Droit constitutionnel, droit des sociétés, droit des personnes, droit fiscal, droit administratif, vous aurez les joies de pouvoir tout repasser si vous n’avez pas eu 10/20, selon l’année en question.

Ne commettez pas l’erreur de donner priorité à une discipline juridique plutôt qu’une autre. Les rattrapages constituent une vraie seconde chance. Donnez tout et à fond, avec implication, méthode et discipline, vous réussirez.

Cela dit, les universités peuvent faire varier ces modalités — encore ! —, alors, enquêtez, peut-être devrez-vous (ou pourrez)vous) ne repasser que certaines matières.

Quelle note est gardée aux rattrapages ?

La note qui est gardée après avoir passé les rattrapages est la meilleure des deux. Autrement dit, si en première session de partiels, vous avez 7/20 et en session deux, 9, seul la dernière note sera conservée. A contrario, si vous avez eu 8 aux partiels et 7 aux rattrapages, l’administration conservera le 8/20.


⚠️ Attention : parfois, des facultés conservent seulement la note des rattrapages. Renseignez-vous donc encore !


Comment calculer ses points de rattrapages ?

Pour calculer vos points de rattrapages, vous allez devoir faire des calculs en tenant compte des coefficients et de la compensation (s’il y en a une). Par exemple, les majeures ont souvent un plus gros coefficient que les mineures.

Eh oui, on le sait, vous n’avez pas fait du droit pour vous retrouver à faire des calculs que vous ne comprenez même pas… Mais aux grands problèmes, les grands moyens !

Prenez vos notes, les coefficients des matières, et faites plusieurs simulations pour arriver jusqu’à une moyenne de 10. Certaines associations étudiantes proposent des tableaux de compensation qui font les calculs à votre place (génial, n’est-ce pas ?).

Toutefois, vous n’avez pas tous les mêmes matières, les mêmes coefficients, etc., donc renseignez-vous et n’hésitez pas à demander de l’aide à vos proches.
 

Comment ne pas aller aux rattrapages en fac ?

🏃‍♀️ Pour ne pas aller aux rattrapages, rien de plus simple : il faut travailler régulièrement et rigoureusement ! Plus sérieusement, si vous appliquez les conseils donnés ci-dessus tout au long de l’année, il n’y a aucune raison que vous ne validiez pas du premier coup !

Travaillez avec régularité, assiduité, méthode, entraînement et raisonnement : c’est une excellente recette pour réussir vos années.

Aussi, ne négligez pas les TD, car en principe, ils constituent la moitié de notre note finale. Commencez à préparer vos TD dès le début de l’année, n’attendez pas la quatrième ou la cinquième séance.

Il y a un mythe selon lequel il est plus facile d’avoir une meilleure note en TD qu’au partiel du CM… Alors, n’est-ce pas le moment de grappiller quelques points ?

Et si vous voulez plus de conseils pour réussir vos études de droit - et donc éviter les rattrapages -, retrouvez tous nos précieux conseils dans nos ouvrages Comment Hacker sa L1 Droit ? et Comment Hacker sa L2 Droit ?.

En résumé, comment avoir une bonne note aux rattrapages ?

📝 Pour avoir une bonne note aux rattrapages, voici ce que vous devez retenir :

Acceptez la nouvelle : passer aux rattrapages (ou redoubler !) n’est absolument pas

une fatalité. Il faut toujours voir le verre à moitié plein ! C’est une occasion pour faire

mieux, pour évoluer, pour progresser, pour apprendre de vos erreurs et consolider vos

connaissances ;

Sachez à quoi vous attendre : consultez les sujets des années précédentes ;

Entraînez-vous : le plus possible et en conditions d’examen. La méthodologie

juridique est la clé de la réussite. N’oubliez pas que la discipline doit être votre mot

d’ordre. Quand la motivation décroît, la discipline vous permet de continuer à travailler

de manière organisée, évidemment ! ;

Reposez-vous : il est inutile de vous épuiser mentalement et physiquement, car si

vous n’êtes pas en forme pour votre seconde chance, rien ne sert de composer.

Avec tous ces conseils, peu importe votre moyenne et vos difficultés, les rattrapages n’auront plus de secret pour vous 💌.


❤️ Recommandé pour vous : Découvrez les annales en L1 Droit, L2 Droit et L3 Droit


Article rédigé par une enseignante en Droit constitutionnel

(attachée temporaire d'enseignement et de recherche)


🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOITE À OUTILS (Flashcards Pamplemousse, Fiches de révisions, Livres de réussite).

💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR.